Intérêt de l’intervention ?
Elle permet une correction d’une cicatrice disgracieuse.
Plusieurs caractères peuvent être considérés comme disgracieux :
- une cicatrice trop visible
- une cicatrice élargie
- une cicatrice trop épaisse
- une cicatrice dyschromique ( couleur différente trop foncée ou trop claire)
- une cicatrice avec une déformation locale ( dépression sous cutanée par exemple)
Dans l’inconscient collectif, le processus de cicatrisation dure 2 à 3 semaines.
En réalité, la cicatrice devient étanche dans ce délai en règle générale.
Le processus complet de cicatrisation dure 12 à 18 mois.
La cicatrice est donc susceptible de changer jusqu’à 1 an demi après une intervention.
- On parle de cicatrice hypertrophique, lorsque cette dernière présente un cordon épais et souvent inflammatoire (rouge) en regard de cette cicatrice.
- On parle de cicatrice chéloide, lorsque le processus de cicatrice devient très excessif voir anarchique avec un bourrelet inflammatoire qui dépasse la cicatrice initiale.
Il existe des facteurs de risque pour ce type de cicatrisation : antécédent personnel ou familiaux de cicatrices chéloides, peau foncée, période avec variation hormonale (enfance, adolescence…), localisation de la cicatrice.
En pratique, avant de reprendre une cicatrice, il semble judicieux d’attendre au moins 1 an.
Pendant ce temps, des massages cicatriciels réalisés par le patient lui-même voir un kinésithérapeute peut souvent améliorer l’aspect de cette cicatrice.
Parfois, dans le cadre de la prise en charge d’une cicatrice hypertrophique ou chéloide nous pouvons avoir recours à des injections intra-cicatricielles de corticoïdes (pour réduire l’inflammation) ou à des pansements siliconés.